Comment revenir après un mois d’absence ? C’est la question que je me pose depuis quelques jours. Finalement, et assez naturellement, j’ai décidé d’écrire sur ce qui m’a poussé à faire une pause, à prendre du recule. Ça fait un moment que j’ai envie d’aborder le sujet du perfectionnisme avec vous sans trop savoir par où commencer, ni même comment en parler. Pourquoi ? Car le perfectionnisme est souvent, pour ne pas dire toujours vu comme une qualité. Or, vous allez voir, qu’il peut être un véritable poison.
Depuis toujours, j’aime les choses bien faites. J’aime lorsque tout est en accord, en harmonie. Mais avec le temps, ce qui était à la base un simple trait de personnalité a pris une part importante dans ma vie ; une part bien trop importante. Si j’en parle aujourd’hui, c’est parce que je suis certaine que nous sommes beaucoup à souffrir de ce perfectionnisme maladif et qu’en discutant, on peut trouver des solutions pour l’atténuer, voir même, réussir à l’apaiser.
LE STRESS CONSTANT
Le perfectionnisme est vu comme une qualité lorsqu’il est maitrisé et raisonné. Mais dès lors qu’il devient un poids, un stress constant alors il devient néfaste tant physiquement que psychologiquement. Chez certaines personnes, il peut même mener à un burn out. Rassurez-vous, je n’en suis pas arrivée à ce point, heureusement. Chez moi, il se présente en génèral sous forme de crise. À certains moments je vais le gérer, et parfois je peux me laisser déborder. Il devient alors un véritable poids sur mes épaules. La pression monte, je deviens de moins en moins productive car je reste à travailler sur des détails insensés (qui sont invisibles pour vous, soyons honnête) et je prends du retard, la fatigue s’accumule, je ressens des picotements dans la nuque et la pression augmente de nouveau. Le pire c’est lorsque je suis dans cet état je sais pertinemment que c’est trop, que ça ne sert à rien, mais je n’arrive pas à mettre fin à cet engrenage. Aujourd’hui j’ai envie de changer tout ça ; de respirer à plein poumon et de me dire que oui, ça va aller et qu’après tout, la perfection n’existe pas. Alors à quoi bon courir après.
L’IMPACT DES RÉSEAUX SOCIAUX
Un autre sujet, mais qui selon moi, peut empirer de façon considérables le perfectionnisme de certaines personnes : Les réseaux sociaux. On le sait tous, les réseaux sociaux et en particulier Instagram, ne reflète pas la vraie vie. Oui mais on a beau le savoir, notre cerveau lui l’assimile différemment. Les réseaux sociaux ne montre que la perfection. Cette perfection peut faire naître un sentiment d’infériorité, des complexes et mener à une quête du perfectionnisme. Toujours faire mieux, sans aucunes limites.
MES ASTUCES
Il existe des dixaines d’astuces ; certaines sont efficaces et d’autres un peu moins, mais je pense qu’elles sont toutes bonnes à essayer. D’ailleurs, la liste est non exhaustive ; vous pouvez ajouter vos conseils et astuces en commentaire. En parallèle, je vous conseille de lire des livres positifs ou qui abordent le sujet d’un mode de vie simple et sain. Par exemple, j’ai beaucoup aimé lire « Le Lagom » d’Anna Brones. J’ai entendu aussi beaucoup de bien du livre « Ta deuxième vie commence quand tu comprends que tu n’en as qu’une » de Raphaëlle Giordano, ect. Ces livres sont un bon moyen de prendre du recule par rapport à la vie, et à soi aussi.
• SE FIXER MOINS D’OBJECTIFS (OU DES PLUS RAISONNABLES). Ça peut paraître bête mais en se fixant moins d’objectif, on peut diminuer la pression et faire les choses plus sereinement. Par exemple, de mon côté à partir d’aujourd’hui, j’arrête de publier le mercredi à 9h. Je publie quand j’ai envie, et à l’heure qui me chante.
• S’ESSAYER AU YOGA OU AU PILATE. Je n’ai tenté l’expérience qu’une seule fois pour chaque dicipline. J’ai une préférence pour le Yoga. J’aime beaucoup cette séance de 20 min ; elle m’aide à décompresser après une journée difficile au travail. Il faut d’ailleurs que je consacre un créneau par semaine pour ce genre de chose ; ça me ferait un bien fou.
• S’ÉLOIGNER, NE SERAIT-CE QU’UN TEMPS, DE LA SOURCE DU PROBLÈME. C’est ce que j’ai fait ; j’ai pris mes distances avec le blog (et les réseaux sociaux) car c’est lui qui me provoquait le plus de crise. Aujourd’hui je reviens plus sereine. Je vois que même après plus d’un mois d’absence, vous êtes toujours là. Alors merci.
• RECONNAÎTRE QU’IL EXISTE UN ÉVENTAIL DE POSSIBILITES ENTRE « RÂTÉ » ET « PARFAIT ». On apprend de nos erreurs ; l’être humain est programmé pour en faire ; justement ça nous permet de progresser, de s’améliorer. Lorsque l’on est petits, on nous répète sans cesse qu’il faut bien faire, qu’il ne faut pas se tromper, etc. Changeons de discours envers nos enfants ; soyons plus tolérant et peut-être qu’ils n’auront pas besoin de tous les conseils qui suivent.
VOUS AVEZ DÉJÀ RESSENTI CETTE PRESSION ?
VOUS CONNAISSEZ DES PERFECTIONNISTES MALADIFS ?
Ah la la… comme je te comprends.
Je suis la reine pour me mettre la pression pour tout un tas de chose. Et malgré tout je narrive pas a relacher.
Mais si je nfais pas les choses a temps cest là que le débordement arrive… menfin bon ! On se comprends.
Ravie de te relire. Et je compatis.
Auteur/autrice
C’est vrai que ce n’est pas toujours simple. Mais promis, on y arrivera.
Chaque petit pas est une victoire !
Merci pour ton commentaire Fanny 🙂
Un fort joli article pour ton retour. Tu m’as donné des idées de lecture ainsi que d’autres pour relativiser sur certaines choses.
Très content de ton retour
Auteur/autrice
Merci beaucoup Seb 🙂